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La thérapie

sciences du vivant, autoassistance

Ni cognitivo-comportementale ni psychanalytique, cette approche a pour cadre de référence l’ensemble des sciences fondamentales du vivant.

Dans la phase initiale de sa thérapie le patient acquiert, avec l’aide du thérapeute, une pratique qui lui permet de revivre des éléments de son histoire primale à la lumière des événements de son quotidien présent. C’est au gré d’une telle découverte, concrète et émotionnelle, et de ses conséquences qu’il mène à terme son processus de guérison.

Chaque séance doit permettre au patient de se mettre à son écoute pour déterminer "où ça fait mal", quel point sensible a été touché lors du dernier épisode où l’un de ses symptômes s’est manifesté. Ceci afin d’en reconnaître les origines dans son passé et de s’adresser, au cours de dialogues réparateurs, aux acteurs qui s’en sont trouvés responsables. Le patient guérit à mesure qu’il reconnaît mieux ce qui, dans les circonstances présentes, relève de ses expériences primales. Pour autant qu’il poursuive sa pratique avec endurance, sa façon d’être finit par se confondre avec le fonctionnement physiologique normal d’un chanceux, d’un individu qui, sans arriéré de souffrance, vit bien ancré dans le présent. Dès lors, en toutes occasions, il sait reconnaître clairement qui le respecte et à qui il peut faire confiance. De même, si quelqu’un réellement lui manque d’égards ou le lèse, il sait d’emblée s’en faire respecter ou se défendre sans l’agresser à son tour.

Schématiquement, chaque unité de travail se déroule en quatre temps. D’où le nom de la thérapie primale telle qu’elle est pratiquée par les thérapeutes de l’école de Stettbacher : la thérapie des quatre pas (dont chacun est décrit à la rubrique : Quatre pas).

Les fonctions physiologiques en œuvre en cours de séance ne nécessitent, pour le patient, aucun artifice de mise en route tel que, par exemple, une augmentation volontaire de fréquence ou d’amplitude respiratoires. Silence et obscurité contribuent, toutefois, à ce qu’il se sente rapidement au plus près de lui-même pour commencer son travail. Celui-ci s’effectue à voix haute. Le thérapeute écoute, encourage, parfois pose une question ou donne une information. Le tout se déroule lentement. Une séance de thérapie primale accompagnée dure en moyenne une heure et demie. Deux enregistrements audio sont destinés à sa réécoute par le patient et le thérapeute, chacun pour soi, avant la séance suivante.

Thérapeute et patient ne perdent jamais de vue un objectif important : que le patient devienne autonome. Dès qu’il commence à l’être, il effectue les quatre pas de son autoassistance en prenant, selon les cas, davantage de temps ou au contraire beaucoup moins, parfois quelques minutes seulement.

 

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